28 augustus 2024

Mpox (variole du singe): que faut-il savoir?

Mpox (variole du singe): que faut-il savoir?

La situation concernant l’épidémie de mpox (variole du singe) a évolué. La situation concernant l’épidémie de mpox (ou "variole du singe") a évolué. Depuis le début de l'année jusqu’au 9 août, 14.719 cas soupçonnés et 2.822 cas confirmés de mpox ont été enregistrés en Afrique, dont 517 décès déclarés. En Europe, un seul cas de mpox dû au nouveau variant (clade Ib) a été enregistré, en Suède.

La situation concernant l’épidémie de mpox (ou "variole du singe") a évolué. Depuis le début de l'année jusqu’au 9 août, 14.719 cas soupçonnés et 2.822 cas confirmés de mpox ont été enregistrés en Afrique, dont 517 décès déclarés. En Europe, un seul cas de mpox dû au nouveau variant (clade Ib) a été enregistré, en Suède.

Cette épidémie est prise de plus en plus au sérieux. Elle suscite une inquiétude croissante, notamment au sein de la communauté homosexuelle, qui est victime de stigmatisation. Le 14 août, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré l’urgence de santé publique de portée internationale.

Vous avez des questions sur la variole du singe? Deux lignes d'information téléphoniques sont à votre disposition: le 02/214.19.29 (Région bruxelloise - du lundi au vendredi, de 9h00 à 17h30, et le samedi, de 9h00 à 13h00) et le 0800/16.061 (Région wallonne - Numéro gratuit de l'AVIQ)

Qu’est-ce que le mpox ?

Cette maladie ressemble à la varicelle. On parle de « zoonose », car elle peut se transmettre entre animaux et humains. Elle a été observée pour la 1ère fois en 1958 à Copenhague sur des singes en captivité, ce pourquoi on l’a appelée « variole du singe ». Mais ce nom était en réalité assez mal choisi, car la maladie proviendrait plutôt de petits rongeurs comme les écureuils sauvages des palmeraies et les chiens de prairie. Le premier cas humain a été observé seulement en 1970. L’OMS a d’ailleurs choisi de donner un nouveau nom à la maladie :on parle aujourd’hui de « mpox ».

Le mpox cause d’abord un état grippal : maux de tête, fièvre, fatigue, sensation de malaise, douleurs musculaires et courbatures.

Ensuite viennent les éruptions cutanées (boutons). Les lésions qui en résultent peuvent être douloureuses. Elles se situent souvent au niveau des parties génitales et de l’anus, des mains, des pieds et du visage, mais elles peuvent atteindre l’ensemble du corps. Les boutons évoluent en 5 phases: lésions plates, papules, vésicules, pustules, croûtes. Les croûtes tombent généralement après 3 semaines. La personne n’est alors plus contagieuse.

La plupart des patients guérissent spontanément endéans 2 à 4 semaines. Des antidouleurs, ainsi que des médicaments contre la fièvre et contre les démangeaisons permettent de soulager les symptômes.

La durée d’incubation de la maladie (c’est-à-dire la période entre la contamination et les premiers symptômes) va de 5 à 21 jours. D’après ce que l’on sait, elle se transmet de 3 manières différentes :

  • par contact avec la peau infectée,
  • par les gouttelettes respiratoires (postillons, éternuement…)
  • par contact avec l’environnement du malade (linge, vaisselle…).

Les médias ont beaucoup parlé de la transmission entre hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes. Mais gare à la stigmatisation ! Tout le monde peut être touché par cette maladie.

La plupart des patients guérissent spontanément endéans 2 à 4 semaines. Des antidouleurs, ainsi que des médicaments contre la fièvre et contre les démangeaisons permettent de soulager les symptômes.

Que faire si vous avez le mpox?

Seul un test PCR peut confirmer la présence de cette maladie. Si vous avez des symptômes, prenez contact par téléphone avec l’un des centres spécialisés afin de vous faire tester. Portez un masque chirurgical pour éviter de contaminer d’autres personnes. Veillez à l’hygiène de vos mains. Couvrez les lésions cutanées.

Si vous avez contracté la maladie, vous devrez vous isoler et éviter tout contact rapproché jusqu’à la guérison complète, c’est-à-dire jusqu’à la chute des croûtes. Évitez les rapports sexuels. Il vaut mieux aussi confier son animal de compagnie à une autre personne afin d’éviter de le contaminer.

Faut-il se vacciner contre le mpox?

La vaccination de masse n’est pas recommandée par l’OMS pour le moment, mais elle doit être envisagée pour les personnes à risque. En Belgique, seulement quelques centaines de doses de vaccin ont été distribuées. Il en reste environ 2.500. Mais 30 000 doses supplémentaires sont attendues pour l’automne. Les règles d’accès à la vaccination sont donc pour le moment assez strictes.

Pour l’instant, la vaccination en Belgique n’est recommandée que pour les groupes suivants:

  • les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, qui sont séropositifs ou sous thérapie VIH-Prep et qui ont eu au moins 2 MST au cours de l’année écoulée.
  • les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, qui sont atteints de troubles immunitaires graves à la suite d’une maladie (VIH par ex.) ou d’un traitement médicamenteux (chimiothérapie, par ex., ou après une transplantation).
  • les travailleurs du sexe masculins et transgenres.
  • le personnel de laboratoire manipulant les cultures virales.
  • les personnes ayant eu un contact à (très) haut risque avec une personne infectée peuvent se faire vacciner endéans les 4 jours après le contact afin d’empêcher la contamination. Les personnes atteintes de troubles immunitaires et les femmes enceintes peuvent se faire vacciner jusqu’à 14 jours après l’exposition au virus afin de réduire le risque de forme grave de la maladie.

Si vous avez des questions, rendez-vous sur le site web de l’Institut de Médecine Tropicale où vous trouverez une FAQ sur le sujet.

Cette épidémie est prise de plus en plus au sérieux. Elle suscite une inquiétude croissante, notamment au sein de la communauté homosexuelle, qui est victime de stigmatisation. Le 14 août, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré l’urgence de santé publique de portée internationale.

Vous avez des questions sur la variole du singe? Deux lignes d'information téléphoniques sont à votre disposition: le 02/214.19.29 (Région bruxelloise - du lundi au vendredi, de 9h00 à 17h30, et le samedi, de 9h00 à 13h00) et le 0800/16.061 (Région wallonne - Numéro gratuit de l'AVIQ)

Qu’est-ce que le mpox ?

Cette maladie ressemble à la varicelle. On parle de « zoonose », car elle peut se transmettre entre animaux et humains. Elle a été observée pour la 1ère fois en 1958 à Copenhague sur des singes en captivité, ce pourquoi on l’a appelée « variole du singe ». Mais ce nom était en réalité assez mal choisi, car la maladie proviendrait plutôt de petits rongeurs comme les écureuils sauvages des palmeraies et les chiens de prairie. Le premier cas humain a été observé seulement en 1970. L’OMS a d’ailleurs choisi de donner un nouveau nom à la maladie :on parle aujourd’hui de « mpox ».

Le mpox cause d’abord un état grippal : maux de tête, fièvre, fatigue, sensation de malaise, douleurs musculaires et courbatures.

Ensuite viennent les éruptions cutanées (boutons). Les lésions qui en résultent peuvent être douloureuses. Elles se situent souvent au niveau des parties génitales et de l’anus, des mains, des pieds et du visage, mais elles peuvent atteindre l’ensemble du corps. Les boutons évoluent en 5 phases: lésions plates, papules, vésicules, pustules, croûtes. Les croûtes tombent généralement après 3 semaines. La personne n’est alors plus contagieuse.

La plupart des patients guérissent spontanément endéans 2 à 4 semaines. Des antidouleurs, ainsi que des médicaments contre la fièvre et contre les démangeaisons permettent de soulager les symptômes.

La durée d’incubation de la maladie (c’est-à-dire la période entre la contamination et les premiers symptômes) va de 5 à 21 jours. D’après ce que l’on sait, elle se transmet de 3 manières différentes :

  • par contact avec la peau infectée,
  • par les gouttelettes respiratoires (postillons, éternuement…)
  • par contact avec l’environnement du malade (linge, vaisselle…).

Les médias ont beaucoup parlé de la transmission entre hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes. Mais gare à la stigmatisation ! Tout le monde peut être touché par cette maladie.

La plupart des patients guérissent spontanément endéans 2 à 4 semaines. Des antidouleurs, ainsi que des médicaments contre la fièvre et contre les démangeaisons permettent de soulager les symptômes.

Que faire si vous avez le mpox?

Seul un test PCR peut confirmer la présence de cette maladie. Si vous avez des symptômes, prenez contact par téléphone avec l’un des centres spécialisés afin de vous faire tester. Portez un masque chirurgical pour éviter de contaminer d’autres personnes. Veillez à l’hygiène de vos mains. Couvrez les lésions cutanées.

Si vous avez contracté la maladie, vous devrez vous isoler et éviter tout contact rapproché jusqu’à la guérison complète, c’est-à-dire jusqu’à la chute des croûtes. Évitez les rapports sexuels. Il vaut mieux aussi confier son animal de compagnie à une autre personne afin d’éviter de le contaminer.

Faut-il se vacciner contre le mpox?

La vaccination de masse n’est pas recommandée par l’OMS pour le moment, mais elle doit être envisagée pour les personnes à risque. En Belgique, seulement quelques centaines de doses de vaccin ont été distribuées. Il en reste environ 2.500. Mais 30 000 doses supplémentaires sont attendues pour l’automne. Les règles d’accès à la vaccination sont donc pour le moment assez strictes.

Pour l’instant, la vaccination en Belgique n’est recommandée que pour les groupes suivants:

  • les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, qui sont séropositifs ou sous thérapie VIH-Prep et qui ont eu au moins 2 MST au cours de l’année écoulée.
  • les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, qui sont atteints de troubles immunitaires graves à la suite d’une maladie (VIH par ex.) ou d’un traitement médicamenteux (chimiothérapie, par ex., ou après une transplantation).
  • les travailleurs du sexe masculins et transgenres.
  • le personnel de laboratoire manipulant les cultures virales.
  • les personnes ayant eu un contact à (très) haut risque avec une personne infectée peuvent se faire vacciner endéans les 4 jours après le contact afin d’empêcher la contamination. Les personnes atteintes de troubles immunitaires et les femmes enceintes peuvent se faire vacciner jusqu’à 14 jours après l’exposition au virus afin de réduire le risque de forme grave de la maladie.

Si vous avez des questions, rendez-vous sur le site web de l’Institut de Médecine Tropicale où vous trouverez une FAQ sur le sujet.


Laatst gewijzigd op  28/08/2024

© APB 2024 Verantwoordelijke uitgever: Nicolas Echement

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