28 augustus 2024

Mpox (variole du singe) : faut-il s’inquiéter ?

Mpox (variole du singe) : faut-il s’inquiéter ?

Le 14 août, suite à l’épidémie due à un nouveau variant en Afrique, l’Organisation mondiale de la santé élevait le mpox au rang d’urgence de santé publique de portée internationale. On s'attend à ce que des cas importés de mpox surviennent dans les prochaines semaines et mois en Belgique.

Le 14 août, suite à l’épidémie due à un nouveau variant en Afrique, l’Organisation mondiale de la santé élevait le mpox au rang d’urgence de santé publique de portée internationale. On s'attend à ce que des cas importés de mpox surviennent dans les prochaines semaines et mois en Belgique.

Les autorités appellent à la vigilance concernant une éventuelle infection par le virus du mpox, en particulier si vous vous êtes récemment rendu(e) dans une zone touchée (RD Congo, Burundi, Ouganda, Kenya et Rwanda) et que vous présentez des symptômes suspects. Mais il n'y a pas lieu de céder à la panique.

De quoi s’agit-il ?

Le mpox (ou « variole du singe ») est une maladie qui ressemble à la varicelle. On parle de « zoonose », car elle peut se transmettre entre animaux et humains. Elle a été observée pour la 1ère fois en 1958 à Copenhague sur des singes en captivité, ce pourquoi on l’a appelée « variole du singe ». Mais ce nom était en réalité assez mal choisi, car la maladie proviendrait plutôt de petits rongeurs comme les écureuils sauvages des palmeraies et les chiens de prairie. Le premier cas humain a été observé seulement en 1970. L’OMS a d’ailleurs choisi de donner un nouveau nom à la maladie :on parle aujourd’hui de « mpox ».

En quoi consiste le mpox ? Comment le reconnaître ? Que faire si on présente des symptômes ? Et faut-il s’inquiéter d’une nouvelle pandémie ?

Son « ancien » nom évoque aussi le spectre de la variole, qui a décimé les populations humaines pendant des siècles avant de devenir, en 1980, la 1ère et seule maladie éradiquée de la planète, grâce notamment à des campagnes de vaccination de masse. On pense d’ailleurs que les personnes âgées de plus de 50 ans, vaccinées contre la variole, bénéficient d’un certain degré de protection contre le mpox.

Le mpox ressemble d’abord à une grippe suivie d’une éruption cutanée purulente. Depuis le début de l’année jusqu’au 9 août, 14.719 cas soupçonnés et 2.822 cas confirmés de mpox ont été enregistrés en Afrique, dont 517 décès déclarés. En Europe, un seul cas de mox dû au clade Ib a été enregistré, en Suède.

D’après ce que l’on sait, la maladie se transmet de 3 manières différentes :

  • par contact avec la peau infectée,
  • par les gouttelettes respiratoires (postillons, éternuement…)
  • par contact avec l’environnement du malade (linge, vaisselle…).

Les médias ont beaucoup parlé de la transmission entre hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes. Mais le mpox n’est pas une IST. Le contact étroit est responsable de la transmission et elle est plus « efficace » lors d’un contact sexuel. Les baisers peuvent également présenter un risque. Les personnes ayant plusieurs partenaires sexuels ont un risque plus élevé de contracter la maladie. Mais gare à la stigmatisation ! Tout le monde peut être touché par le mpox.

Comment reconnaître le mpox ?

Le mpox cause d’abord un état grippal : fièvre, fatigue, sensation de malaise, douleurs, courbatures.

Ensuite vient l’éruption cutanée. Celle-ci se situe souvent d’abord sur le visage, puis sur les paumes des mains et des pieds et peut atteindre tout le corps. Les lésions apparaissent souvent près des parties génitales. Les boutons évoluent en 5 phases : lésions plates, papules, vésicules, pustules, croûtes. Les croûtes tombent généralement après 3 semaines. La personne n’est alors plus contagieuse.

Seul un test PCR peut confirmer la présence de cette maladie. Si vous avez des symptômes, rendez-vous chez votre médecin pour vous faire tester. Portez un masque chirurgical pour éviter de contaminer d’autres personnes. Veillez à l’hygiène de vos mains. Couvrez les lésions cutanées.

Si vous avez contracté le mpox, vous devrez vous isoler et éviter tout contact rapproché jusqu’à la guérison complète, c’est-à-dire jusqu’à la chute des croûtes. Évitez les rapports sexuels. Il vaut mieux aussi confier son animal de compagnie à une autre personne afin d’éviter de le contaminer.

Mpox : la prochaine pandémie ?

Des cas de mpox avaient déjà été décelés en 2005 au Congo, où l’on recense depuis lors un millier de cas par an. Ces épidémies restent toutefois localisées, ce qui laisse penser que la maladie ne se propage pas si facilement. Des cas ont également été recensés aux USA en 2003 et au Royaume-Uni en 2018.

La maladie reste bénigne puisqu’elle guérit spontanément en quelques semaines. Des formes plus sévères peuvent se développer chez les personnes immunodéprimées, les enfants et les femmes enceintes. Pour l’instant, l’OMS estime qu’il ne faut pas vacciner en masse. Certaines personnes immunodéprimées ainsi que des enfants peuvent être vaccinés s’ils ont des contacts rapprochés avec des personnes infectées. La décision se fait au cas par cas en mesurant les avantages et les inconvénients de la vaccination.

Si vous avez des questions, rendez-vous sur le site web de l’Institut de Médecine Tropicale où vous trouverez une FAQ sur le sujet.

Les autorités appellent à la vigilance concernant une éventuelle infection par le virus du mpox, en particulier si vous vous êtes récemment rendu(e) dans une zone touchée (RD Congo, Burundi, Ouganda, Kenya et Rwanda) et que vous présentez des symptômes suspects. Mais il n'y a pas lieu de céder à la panique.

De quoi s’agit-il ?

Le mpox (ou « variole du singe ») est une maladie qui ressemble à la varicelle. On parle de « zoonose », car elle peut se transmettre entre animaux et humains. Elle a été observée pour la 1ère fois en 1958 à Copenhague sur des singes en captivité, ce pourquoi on l’a appelée « variole du singe ». Mais ce nom était en réalité assez mal choisi, car la maladie proviendrait plutôt de petits rongeurs comme les écureuils sauvages des palmeraies et les chiens de prairie. Le premier cas humain a été observé seulement en 1970. L’OMS a d’ailleurs choisi de donner un nouveau nom à la maladie :on parle aujourd’hui de « mpox ».

En quoi consiste le mpox ? Comment le reconnaître ? Que faire si on présente des symptômes ? Et faut-il s’inquiéter d’une nouvelle pandémie ?

Son « ancien » nom évoque aussi le spectre de la variole, qui a décimé les populations humaines pendant des siècles avant de devenir, en 1980, la 1ère et seule maladie éradiquée de la planète, grâce notamment à des campagnes de vaccination de masse. On pense d’ailleurs que les personnes âgées de plus de 50 ans, vaccinées contre la variole, bénéficient d’un certain degré de protection contre le mpox.

Le mpox ressemble d’abord à une grippe suivie d’une éruption cutanée purulente. Depuis le début de l’année jusqu’au 9 août, 14.719 cas soupçonnés et 2.822 cas confirmés de mpox ont été enregistrés en Afrique, dont 517 décès déclarés. En Europe, un seul cas de mox dû au clade Ib a été enregistré, en Suède.

D’après ce que l’on sait, la maladie se transmet de 3 manières différentes :

  • par contact avec la peau infectée,
  • par les gouttelettes respiratoires (postillons, éternuement…)
  • par contact avec l’environnement du malade (linge, vaisselle…).

Les médias ont beaucoup parlé de la transmission entre hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes. Mais le mpox n’est pas une IST. Le contact étroit est responsable de la transmission et elle est plus « efficace » lors d’un contact sexuel. Les baisers peuvent également présenter un risque. Les personnes ayant plusieurs partenaires sexuels ont un risque plus élevé de contracter la maladie. Mais gare à la stigmatisation ! Tout le monde peut être touché par le mpox.

Comment reconnaître le mpox ?

Le mpox cause d’abord un état grippal : fièvre, fatigue, sensation de malaise, douleurs, courbatures.

Ensuite vient l’éruption cutanée. Celle-ci se situe souvent d’abord sur le visage, puis sur les paumes des mains et des pieds et peut atteindre tout le corps. Les lésions apparaissent souvent près des parties génitales. Les boutons évoluent en 5 phases : lésions plates, papules, vésicules, pustules, croûtes. Les croûtes tombent généralement après 3 semaines. La personne n’est alors plus contagieuse.

Seul un test PCR peut confirmer la présence de cette maladie. Si vous avez des symptômes, rendez-vous chez votre médecin pour vous faire tester. Portez un masque chirurgical pour éviter de contaminer d’autres personnes. Veillez à l’hygiène de vos mains. Couvrez les lésions cutanées.

Si vous avez contracté le mpox, vous devrez vous isoler et éviter tout contact rapproché jusqu’à la guérison complète, c’est-à-dire jusqu’à la chute des croûtes. Évitez les rapports sexuels. Il vaut mieux aussi confier son animal de compagnie à une autre personne afin d’éviter de le contaminer.

Mpox : la prochaine pandémie ?

Des cas de mpox avaient déjà été décelés en 2005 au Congo, où l’on recense depuis lors un millier de cas par an. Ces épidémies restent toutefois localisées, ce qui laisse penser que la maladie ne se propage pas si facilement. Des cas ont également été recensés aux USA en 2003 et au Royaume-Uni en 2018.

La maladie reste bénigne puisqu’elle guérit spontanément en quelques semaines. Des formes plus sévères peuvent se développer chez les personnes immunodéprimées, les enfants et les femmes enceintes. Pour l’instant, l’OMS estime qu’il ne faut pas vacciner en masse.  Certaines personnes immunodéprimées ainsi que des enfants peuvent être vaccinés s’ils ont des contacts rapprochés avec des personnes infectées. La décision se fait au cas par cas en mesurant les avantages et les inconvénients de la vaccination.

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Laatst gewijzigd op  10/10/2024

© APB 2024 Verantwoordelijke uitgever: Nicolas Echement

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