Faites le test: entrez "probiotiques" et "santé" dans la fenêtre de recherche de Google. Une demi-seconde plus tard, vous pourrez consulter plus de 3 millions de résultats. Et si vous faites de même en anglais, ce sont près de 43 millions de résultats qui vous seront proposés. Un véritable tsunami donc, qui s’accompagne d’innombrables allégations de santé. La consommation de probiotiques permettrait notamment de soulager l’eczéma, l’acné, le reflux, le stress, la dépression, les symptômes de la ménopause, la diarrhée, la pancréatite…; mais aussi de prévenir l’apparition d’infections vaginales ou encore de lutter contre la démence, les allergies, l’asthme, les infections urinaires, les otites, le diabète de grossesse, l’obésité, les troubles du sommeil, les caries…
Des résultats prometteurs… à confirmer
Les recherches sur l’efficacité des probiotiques dans la prévention et le traitement des maladies se sont multipliées au cours des dernières décennies. Mais à l’heure actuelle, la plupart des bienfaits annoncés ne reposent pas sur des fondements scientifiques solides. Pour certains, des effets positifs – parfois très prometteurs – ont bien été observés dans le cadre d’études, mais ces effets devraient encore être confirmés par des recherches complémentaires. Par exemple: des résultats positifs obtenus sur des animaux de laboratoire doivent encore être validés par des études chez l’homme.
Par conséquent, en Belgique comme dans les autres pays européens, les compléments alimentaires à base de probiotiques ne peuvent légalement pas porter d’allégation de santé. Le terme "probiotique" lui-même ne peut d’ailleurs pas être utilisé pour désigner ces produits. Et dans le secteur de l’alimentation, seuls les yaourts et laits fermentés contenant deux probiotiques bien précis (Streptococcus thermophilus et Lactobacillus bulgaricus) en quantités suffisantes peuvent aujourd’hui affirmer sur leurs emballages qu’ils améliorent la digestion du lactose.
Un champ de recherche gigantesque
Il faut dire que mener des recherches dans le domaine n’est pas une mince affaire. Notamment parce que le monde des probiotiques est extrêmement vaste. Les milliers d’espèces qu’il englobe compteraient des centaines de milliers de souches distinctes. Or chacune de ces souches est unique et possède des propriétés – et donc des effets potentiels sur notre santé – qui lui sont propres.;
Au fond, c’est quoi un probiotique?
Selon la définition officielle de l’Organisation Mondiale de la Santé, les probiotiques sont des microorganismes vivants qui ont des effets bénéfiques sur la santé lorsqu'ils sont consommés en quantités suffisantes. D’où cette appellation souvent utilisée de "bonnes bactéries". Une appellation qui n’est pas tout à fait correcte puisque certains probiotiques ne sont pas des bactéries, mais appartiennent à la famille des levures. Peut-être avez-vous déjà entendu parler de Saccharomyces boulardii, une souche de levure qui fut isolée pour la 1e fois à partir de fruits de litchis et de mangoustans, et qui est indiquée notamment dans le traitement de diarrhées aiguës.
Des médicaments? En Belgique, il existe actuellement 3 médicaments à base de probiotiques. Contrairement aux compléments alimentaires, ils ont dû faire la preuve de leur efficacité avant d’être mis sur le marché. De ce fait, ils peuvent alléguer des effets sur la santé. Tant l’Entérol® que le Sacchiflora® et le Lactéol® sont, par exemple, indiqués pour traiter la diarrhée chez les enfants, en complément de la réhydratation orale. |
Dans l’alimentation
Une série d’aliments et de boissons contiennent naturellement des probiotiques. La présence de ces microorganismes (bactéries, levures, moisissures) va y permettre un processus de fermentation, qui va transformer le sucre en acide. Le produit le plus connu chez nous est sans conteste le yaourt. Certains fromages et la choucroute en contiennent aussi, tout comme une série d’aliments d’origine asiatique (le miso, le tempeh, le kimchi...) ou ces deux boissons fermentées à la popularité grandissante que sont le kéfir et le kombucha.
Pourquoi notre organisme aurait-il besoin de ces "bonnes bactéries"? Parce qu’elles peuvent contribuer, entre autres, à la digestion des aliments ou à lutter contre la prolifération de bactéries nocives susceptibles de provoquer des diarrhées ou d’autres infections. Autrement dit, elles peuvent jouer un rôle clé dans la bonne santé de notre microbiote.
Le microbiote intestinal
Si l’on vous dit "tube digestif", à quoi pensez-vous spontanément? A de longs tuyaux inertes dans lesquels transitent tous les aliments que nous ingérons? Alors vous faites fausse route, car notre système digestif, et tout particulièrement nos intestins, grouillent de vie. Littéralement. On estime, en effet, à environ 100.000 milliards le nombre de microorganismes composant notre flore intestinale ou, pour utiliser le terme scientifique qui s’est imposé ces dernières années, notre "microbiote" intestinal.
A y regarder de plus près, les chercheurs ont découvert que plusieurs centaines d’espèces de bactéries ainsi que de nombreuses espèces différentes de virus, de parasites, de levures et de champignons coexistent dans nos "tuyaux". Le microbiote est donc un véritable écosystème d’une incroyable diversité, à l’équilibre fragile, complexe et propre à chaque individu. Cette dernière caractéristique complique évidemment le travail des chercheurs qui étudient les effets des probiotiques sur notre santé, puisque chacun d’entre nous va y réagir différemment, en fonction de la composition spécifique de son microbiote.
Un écosystème multifonctionnel
Indispensable à la digestion, le microbiote – dont le poids avoisinerait 1,5 kg chez les adultes – remplit de nombreuses autres fonctions. Il assure, par exemple, la production de vitamine K, qui est essentielle pour la coagulation sanguine. Il produit des substances chimiques comme la dopamine et la sérotonine qui vont permettre la communication entre les neurones dans le cerveau. Il joue aussi un rôle déterminant au niveau de notre immunité. Un microbiote diversifié va notamment aider le système immunitaire à mieux nous protéger contre les infections.
A contrario, de nombreuses recherches menées ces dernières années ont mis en évidence qu’une diminution de la diversité bactérienne du microbiote intestinal était associée à toute une série de problèmes de santé (maladies immunitaires, maladies de l’intestin, allergies, diabète, obésité, cancer colorectal, cirrhose, sclérose en plaques, schizophrénie…). Bien que l’on ne comprenne pas encore pleinement la nature de ces liens, on sait aujourd’hui que notre santé dépend largement de notre microbiote. Et que sa bonne santé est donc capitale.
Comment prendre soin de son microbiote?
Si l’hérédité et les premières années de la vie sont déterminantes dans la formation de notre microbiote, celui-ci reste largement influencé par ce que nous mangeons par la suite. Plus notre alimentation sera saine, équilibrée et variée, plus notre microbiote sera diversifié et donc en bonne santé. Ce qui lui permettra, entre autres, de mieux nous protéger des bactéries pathogènes, des infections virales et d’autres maladies.
Au-delà de l’alimentation, notre mode de vie a également un impact sur la diversité de notre microbiote: la pratique d’une activité physique régulière et une bonne gestion du stress contribuent à le maintenir en bonne santé. En revanche, l’alcool et le tabac, de même qu’un mauvais usage des antibiotiques, lui sont néfastes.
À consommer pour un microbiote diversifié:
- Des aliments riches en fibres (céréales complètes, légumineuses (haricots, pois, fèves, lentilles…), fruits (pomme, prune, banane, figue, fruits rouges…) et légumes (artichaut, épinard, choux, pomme de terre, ail, oignon…)…
- Des aliments et boissons fermentés sources de probiotiques (yaourts, fromages, choucroute, tempeh, kimchi, kéfir, kombucha…)
- Des aliments naturellement riches en protéines (légumes (brocoli, épinards, pois, lentilles, haricots…), fruits secs, graines, viandes, poissons, œufs, produits laitiers…)
- Des aliments naturellement riches en omega-3 (noix, graines de lin, algues, poissons gras…) et omega-6 (avocat, graines, graines oléagineuses, huile de tournesol…)
- Des aliments naturellement riches en vitamines et minéraux (fruits et légumes, légumineuses, céréales complètes, graines oléagineuses…)
- De l’eau pour bien s’hydrater
Bref, manger de façon équilibrée et diversifiée – tout en évitant les aliments ultra-transformés – va permettre de nourrir et de maintenir la diversité des microorganismes qui composent votre microbiote intestinal.
Quand a-t-on besoin d’apports supplémentaires de probiotiques?
Si votre alimentation est saine et suffisamment variée, il est rarement justifié de prendre des probiotiques en complément. Des apports supplémentaires de "bonnes bactéries" peuvent toutefois s’avérer utiles dans certaines situations bien spécifiques. Quand l’équilibre qui règne normalement dans notre microbiote est perturbé, par exemple suite à la prise d’un traitement antibiotique.
Les antibiotiques, ennemis du microbiote?
Indispensables lorsque notre organisme ne parvient pas à se défendre contre une infection bactérienne, les antibiotiques sont totalement incapables de faire la différence entre les bactéries pathogènes responsables de l’infection et les "bonnes" bactéries qui contribuent à l’équilibre et à la santé de notre microbiote. En éliminant ces bactéries utiles, la prise d’antibiotiques fragilise notre microbiote. C’est l’une des raisons pour lesquelles il ne faut les prendre que lorsqu’ils sont vraiment nécessaires. Et c’est aussi pourquoi la prise d’un probiotique adapté vous sera éventuellement conseillée avec votre traitement antibiotique, afin d’aider votre microbiote à retrouver son équilibre.
Le conseil? Primordial!
Au vu des multiples bienfaits qui sont aujourd’hui associés aux probiotiques, il peut être tentant de se lancer dans de l’automédication. Or, étant donné les incertitudes qui subsistent quant aux bénéfices réels de nombreuses souches de probiotiques et la grande diversité des produits disponibles, mieux vaut s’adresser à un professionnel de la santé qui pourra vous orienter utilement. Votre pharmacien(ne) connaît les produits qu’il/elle délivre dans sa pharmacie. Si vous souhaitez entamer une cure de probiotiques, n’hésitez pas à lui demander conseil. Evitez aussi d’acheter des produits en ligne sur des sites de vendeurs peu scrupuleux qui surfent sur l’engouement actuel pour les probiotiques.
Prendre des probiotiques, toujours sans risque?
Bien que leur sécurité au long cours ait été très peu étudiée, il est généralement admis que la consommation de probiotiques ne pose pas de risque pour les personnes en bonne santé. Des effets indésirables légers tels que ballonnements et flatulences peuvent survenir. Une consommation excessive peut également provoquer de la diarrhée.
Les probiotiques sont, en revanche, fortement déconseillés pour les personnes immunodéprimées, atteintes d’une maladie grave (VIH, cancer…) ou ayant subi récemment une intervention chirurgicale. Ces patients courent, en effet, le risque de développer des infections graves. La prudence est également de mise pour les femmes enceintes.
Une règle d’or
Il est toujours indiqué de demander conseil à un prestataire de soins qualifié avant d’entamer une cure de probiotiques. C’est d’ailleurs une règle d’or pour tous les compléments alimentaires. Et si vous en prenez de votre propre initiative, n’oubliez pas d’en informer votre médecin et/ou votre pharmacien. Car ces produits peuvent interagir avec certains médicaments.
Faites le test: entrez "probiotiques" et "santé" dans la fenêtre de recherche de Google. Une demi-seconde plus tard, vous pourrez consulter plus de 3 millions de résultats. Et si vous faites de même en anglais, ce sont près de 43 millions de résultats qui vous seront proposés. Un véritable tsunami donc, qui s’accompagne d’innombrables allégations de santé. La consommation de probiotiques permettrait notamment de soulager l’eczéma, l’acné, le reflux, le stress, la dépression, les symptômes de la ménopause, la diarrhée, la pancréatite…; mais aussi de prévenir l’apparition d’infections vaginales ou encore de lutter contre la démence, les allergies, l’asthme, les infections urinaires, les otites, le diabète de grossesse, l’obésité, les troubles du sommeil, les caries…
Des résultats prometteurs… à confirmer
Les recherches sur l’efficacité des probiotiques dans la prévention et le traitement des maladies se sont multipliées au cours des dernières décennies. Mais à l’heure actuelle, la plupart des bienfaits annoncés ne reposent pas sur des fondements scientifiques solides. Pour certains, des effets positifs – parfois très prometteurs – ont bien été observés dans le cadre d’études, mais ces effets devraient encore être confirmés par des recherches complémentaires. Par exemple: des résultats positifs obtenus sur des animaux de laboratoire doivent encore être validés par des études chez l’homme.
Par conséquent, en Belgique comme dans les autres pays européens, les compléments alimentaires à base de probiotiques ne peuvent légalement pas porter d’allégation de santé. Le terme "probiotique" lui-même ne peut d’ailleurs pas être utilisé pour désigner ces produits. Et dans le secteur de l’alimentation, seuls les yaourts et laits fermentés contenant deux probiotiques bien précis (Streptococcus thermophilus et Lactobacillus bulgaricus) en quantités suffisantes peuvent aujourd’hui affirmer sur leurs emballages qu’ils améliorent la digestion du lactose.
Un champ de recherche gigantesque
Il faut dire que mener des recherches dans le domaine n’est pas une mince affaire. Notamment parce que le monde des probiotiques est extrêmement vaste. Les milliers d’espèces qu’il englobe compteraient des centaines de milliers de souches distinctes. Or chacune de ces souches est unique et possède des propriétés – et donc des effets potentiels sur notre santé – qui lui sont propres.;
Au fond, c’est quoi un probiotique?
Selon la définition officielle de l’Organisation Mondiale de la Santé, les probiotiques sont des microorganismes vivants qui ont des effets bénéfiques sur la santé lorsqu'ils sont consommés en quantités suffisantes. D’où cette appellation souvent utilisée de "bonnes bactéries". Une appellation qui n’est pas tout à fait correcte puisque certains probiotiques ne sont pas des bactéries, mais appartiennent à la famille des levures. Peut-être avez-vous déjà entendu parler de Saccharomyces boulardii, une souche de levure qui fut isolée pour la 1e fois à partir de fruits de litchis et de mangoustans, et qui est indiquée notamment dans le traitement de diarrhées aiguës.
Des médicaments? En Belgique, il existe actuellement 3 médicaments à base de probiotiques. Contrairement aux compléments alimentaires, ils ont dû faire la preuve de leur efficacité avant d’être mis sur le marché. De ce fait, ils peuvent alléguer des effets sur la santé. Tant l’Entérol® que le Sacchiflora® et le Lactéol® sont, par exemple, indiqués pour traiter la diarrhée chez les enfants, en complément de la réhydratation orale. |
Dans l’alimentation
Une série d’aliments et de boissons contiennent naturellement des probiotiques. La présence de ces microorganismes (bactéries, levures, moisissures) va y permettre un processus de fermentation, qui va transformer le sucre en acide. Le produit le plus connu chez nous est sans conteste le yaourt. Certains fromages et la choucroute en contiennent aussi, tout comme une série d’aliments d’origine asiatique (le miso, le tempeh, le kimchi...) ou ces deux boissons fermentées à la popularité grandissante que sont le kéfir et le kombucha.
Pourquoi notre organisme aurait-il besoin de ces "bonnes bactéries"? Parce qu’elles peuvent contribuer, entre autres, à la digestion des aliments ou à lutter contre la prolifération de bactéries nocives susceptibles de provoquer des diarrhées ou d’autres infections. Autrement dit, elles peuvent jouer un rôle clé dans la bonne santé de notre microbiote.
Le microbiote intestinal
Si l’on vous dit "tube digestif", à quoi pensez-vous spontanément? A de longs tuyaux inertes dans lesquels transitent tous les aliments que nous ingérons? Alors vous faites fausse route, car notre système digestif, et tout particulièrement nos intestins, grouillent de vie. Littéralement. On estime, en effet, à environ 100.000 milliards le nombre de microorganismes composant notre flore intestinale ou, pour utiliser le terme scientifique qui s’est imposé ces dernières années, notre "microbiote" intestinal.
A y regarder de plus près, les chercheurs ont découvert que plusieurs centaines d’espèces de bactéries ainsi que de nombreuses espèces différentes de virus, de parasites, de levures et de champignons coexistent dans nos "tuyaux". Le microbiote est donc un véritable écosystème d’une incroyable diversité, à l’équilibre fragile, complexe et propre à chaque individu. Cette dernière caractéristique complique évidemment le travail des chercheurs qui étudient les effets des probiotiques sur notre santé, puisque chacun d’entre nous va y réagir différemment, en fonction de la composition spécifique de son microbiote.
Un écosystème multifonctionnel
Indispensable à la digestion, le microbiote – dont le poids avoisinerait 1,5 kg chez les adultes – remplit de nombreuses autres fonctions. Il assure, par exemple, la production de vitamine K, qui est essentielle pour la coagulation sanguine. Il produit des substances chimiques comme la dopamine et la sérotonine qui vont permettre la communication entre les neurones dans le cerveau. Il joue aussi un rôle déterminant au niveau de notre immunité. Un microbiote diversifié va notamment aider le système immunitaire à mieux nous protéger contre les infections.
A contrario, de nombreuses recherches menées ces dernières années ont mis en évidence qu’une diminution de la diversité bactérienne du microbiote intestinal était associée à toute une série de problèmes de santé (maladies immunitaires, maladies de l’intestin, allergies, diabète, obésité, cancer colorectal, cirrhose, sclérose en plaques, schizophrénie…). Bien que l’on ne comprenne pas encore pleinement la nature de ces liens, on sait aujourd’hui que notre santé dépend largement de notre microbiote. Et que sa bonne santé est donc capitale.
Comment prendre soin de son microbiote?
Si l’hérédité et les premières années de la vie sont déterminantes dans la formation de notre microbiote, celui-ci reste largement influencé par ce que nous mangeons par la suite. Plus notre alimentation sera saine, équilibrée et variée, plus notre microbiote sera diversifié et donc en bonne santé. Ce qui lui permettra, entre autres, de mieux nous protéger des bactéries pathogènes, des infections virales et d’autres maladies.
Au-delà de l’alimentation, notre mode de vie a également un impact sur la diversité de notre microbiote: la pratique d’une activité physique régulière et une bonne gestion du stress contribuent à le maintenir en bonne santé. En revanche, l’alcool et le tabac, de même qu’un mauvais usage des antibiotiques, lui sont néfastes.
À consommer pour un microbiote diversifié:
- Des aliments riches en fibres (céréales complètes, légumineuses (haricots, pois, fèves, lentilles…), fruits (pomme, prune, banane, figue, fruits rouges…) et légumes (artichaut, épinard, choux, pomme de terre, ail, oignon…)…
- Des aliments et boissons fermentés sources de probiotiques (yaourts, fromages, choucroute, tempeh, kimchi, kéfir, kombucha…)
- Des aliments naturellement riches en protéines (légumes (brocoli, épinards, pois, lentilles, haricots…), fruits secs, graines, viandes, poissons, œufs, produits laitiers…)
- Des aliments naturellement riches en omega-3 (noix, graines de lin, algues, poissons gras…) et omega-6 (avocat, graines, graines oléagineuses, huile de tournesol…)
- Des aliments naturellement riches en vitamines et minéraux (fruits et légumes, légumineuses, céréales complètes, graines oléagineuses…)
- De l’eau pour bien s’hydrater
Bref, manger de façon équilibrée et diversifiée – tout en évitant les aliments ultra-transformés – va permettre de nourrir et de maintenir la diversité des microorganismes qui composent votre microbiote intestinal.
Quand a-t-on besoin d’apports supplémentaires de probiotiques?
Si votre alimentation est saine et suffisamment variée, il est rarement justifié de prendre des probiotiques en complément. Des apports supplémentaires de "bonnes bactéries" peuvent toutefois s’avérer utiles dans certaines situations bien spécifiques. Quand l’équilibre qui règne normalement dans notre microbiote est perturbé, par exemple suite à la prise d’un traitement antibiotique.
Les antibiotiques, ennemis du microbiote?
Indispensables lorsque notre organisme ne parvient pas à se défendre contre une infection bactérienne, les antibiotiques sont totalement incapables de faire la différence entre les bactéries pathogènes responsables de l’infection et les "bonnes" bactéries qui contribuent à l’équilibre et à la santé de notre microbiote. En éliminant ces bactéries utiles, la prise d’antibiotiques fragilise notre microbiote. C’est l’une des raisons pour lesquelles il ne faut les prendre que lorsqu’ils sont vraiment nécessaires. Et c’est aussi pourquoi la prise d’un probiotique adapté vous sera éventuellement conseillée avec votre traitement antibiotique, afin d’aider votre microbiote à retrouver son équilibre.
Le conseil? Primordial!
Au vu des multiples bienfaits qui sont aujourd’hui associés aux probiotiques, il peut être tentant de se lancer dans de l’automédication. Or, étant donné les incertitudes qui subsistent quant aux bénéfices réels de nombreuses souches de probiotiques et la grande diversité des produits disponibles, mieux vaut s’adresser à un professionnel de la santé qui pourra vous orienter utilement. Votre pharmacien(ne) connaît les produits qu’il/elle délivre dans sa pharmacie. Si vous souhaitez entamer une cure de probiotiques, n’hésitez pas à lui demander conseil. Evitez aussi d’acheter des produits en ligne sur des sites de vendeurs peu scrupuleux qui surfent sur l’engouement actuel pour les probiotiques.
Prendre des probiotiques, toujours sans risque?
Bien que leur sécurité au long cours ait été très peu étudiée, il est généralement admis que la consommation de probiotiques ne pose pas de risque pour les personnes en bonne santé. Des effets indésirables légers tels que ballonnements et flatulences peuvent survenir. Une consommation excessive peut également provoquer de la diarrhée.
Les probiotiques sont, en revanche, fortement déconseillés pour les personnes immunodéprimées, atteintes d’une maladie grave (VIH, cancer…) ou ayant subi récemment une intervention chirurgicale. Ces patients courent, en effet, le risque de développer des infections graves. La prudence est également de mise pour les femmes enceintes.
Une règle d’or
Il est toujours indiqué de demander conseil à un prestataire de soins qualifié avant d’entamer une cure de probiotiques. C’est d’ailleurs une règle d’or pour tous les compléments alimentaires. Et si vous en prenez de votre propre initiative, n’oubliez pas d’en informer votre médecin et/ou votre pharmacien. Car ces produits peuvent interagir avec certains médicaments.
Laatst gewijzigd op 28/06/2023
© APB 2024 Verantwoordelijke uitgever: Nicolas Echement
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